Malo, le voyageur B2 Malo le breton, en a marre, il largue les amarres. Il lève les voiles, il quitte le navire, il prend le large. Fini les fraises, la terre, les champs, la sueur, le labour et le labeur. Il veut voyager. Comment? Pourquoi? Il ne le sait pas lui-même. Peut-être s’est-il lassé de sillonner les verts pâturages bretons, de subir à chaque hiver les affres d’un ciel gris que l’on croirait pouvoir toucher du bout du doigt. A ses oreilles les notes celtiques des Fest-Noz ont perdu de leur sel! Fini les questions, place à l’action. Notre néo-voyageur vend son camion aménagé, un crève-cœur nécessaire. Il en tire un très bon prix et, le pactole en poche, il peut financer sa balade pour au moins un an. Il est temps de se décider. Partir oui mais partir où? Malo hésite: Se laisser bercer par la douceur asiatique et ses plages paradisiaques, tenter la chaleur envoûtante des plaines africaines ou se lancer dans la fougue endiablée des forêts d’Amérique latine. Notre pauvre Malo est perdu. Heureusement, un événement des plus inattendus vient à sa rescousse, le COVID. Ainsi, il n’a plus le choix, peu de pays se montrent hospitaliers pour les jeunes hommes en manque de découvertes, d’aventures et de frissons. Ce sera le Mexique! Train, aéroport, avion, escale, avion, aéroport. Voilà, Malo est à Mexico!