Malo voyage depuis bientôt 4 mois. Il nous raconte aujourd’hui son Trek de 5 jours dans la jungle guatémaltèque et sa découverte de la plus grande pyramide d’Amérique latine. Il est accompagné de 3 autres voyageurs et d’un guide local. "Dans la jungle du Guatemala, j'ai vécu une aventure à nulle autre pareille. Cette région du monde, plus connue sous le nom de 'Selva Maya', m’a ouvert ses bras pour découvrir un univers enchanté, sauvage et parfois dangereux. Je me souviens de chacune de mes premières secondes lorsque j'ai pénétré ce lieu sacré. Le temps était suspendu autour d'un dôme végétal au-dessus de ma tête, laissant filtrer la chaleur écrasante et quelques timides rayons du soleil. J'assistais pour la première fois à un spectacle d'une magie terrifiante. Les chemins tortueux entre les arbres nous guidaient plus profondément dans cette terre inconnue. Après quelques heures, je commençais à m’habituer à la chaleur moite de ces lieux. Je respirais mieux, marchais d’un pas plus décidé. Dans ce décor digne d'un jeune Indiana Jones, les chants des oiseaux exotiques, tels un chœur timide caché parmi les branches, sonnaient gaiement et accompagnaient les mouvements chaotiques et infernaux des bêtes que nous rencontrions : araignées, serpents, fourmis se mouvaient autour de nous dans une danse macabre. Le sol, sous nos pieds, était asséché mais couvert de racines entrelacées qui nous indiquaient le chemin. Soudain, après des jours de marche, se dressait un colosse monumental et silencieux : la pyramide de La Danta. Cet édifice monstrueux transperçait le ciel de sa pointe acérée. Ses escaliers vertigineux, sculptés par les mains habiles d'artisans du passé, nous ouvraient la voie d'une ascension vers un mystique infini. Arrivés au bout de ces marches, nous nous tenions sur le toit de la forêt. Sous nos pieds se déroulait un tapis verdoyant d'arbres qui diffusait l'ombre mystérieuse et inquiétante de ce monstre de pierre. Le vent chuchotait entre les arbres, semblant nous raconter docilement les pas de civilisations éteintes et de rois disparus. Le ciel, d'un rose bleuté, s'éteignait lentement sur nous et dévoilait avec délicatesse des milliers d'étoiles. La nuit commençait à tomber, promesse d'une communion avec la pénombre et de nouveaux dangers. Nous devions partir et rejoindre notre camp de base ! La beauté du spectacle ne devait pas nous faire oublier la dangerosité de ces lieux. Sur le chemin du retour, les serpents mortels et autres araignées se multipliaient autour de nous. Le soleil n'était plus là pour nous protéger de ses rayons salvateurs, et la jungle vengeresse nous déversait ses monstruosités noctambules. Une fois sous ma tente, je m'endormais au son des cris des singes hurleurs qui n'avaient pas encore dit leurs derniers mots".
Question 1
Les mouvements chaotiques et infernaux des bêtes que nous rencontrions : araignées, serpents, fourmis se mouvaient autour de nous dans une danse macabre". Quelle est la figure de style utilisée dans cette phrase?
Question 2
"Le vent chuchotait entre les arbres, semblant nous raconter docilement les pas de civilisations éteintes et de rois disparus". Quelle est la figure de style utilisée?
Question 3
"Cet édifice monstrueux transperçait le ciel de sa pointe acérée". Quelle est la figure de style utilisée?
Question 4
"J'assistais pour la première fois à un spectacle d'une magie terrifiante". Quelle est la figure de style utilisée?
Question 5
"Le ciel, d'un rose bleuté, s'éteignait délicatement sur nous et dévoilait avec délicatesse des milliers d'étoiles.". Quelle est la figure de style utilisée?
Question 6
"La jungle vengeresse nous déversait ses monstruosités noctambules". Quelle est la figure de style utilisée?